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Internet, politique et coproduction citoyenne
Juste un petit mot pour annoncer la publication d'une note sur laquelle j'ai travaillé ces derniers mois: "Internet, politique et coproduction citoyenne", au think tank La Fondation pour l'Innovation Politique (ou “Fondapol” pour les intimes).
Si, cher lectrice, cher lecteur, tu es de celles et ceux qui en masse suivent ce blog depuis ses premiers énoncés, saches que cette note est plus ou moins dans la série de certains post précédents comme Créer la politique sur le Web et Décryptage de la normalisation ouverte.
J'y regarde tout d'abord ce qui a été fait au niveau de la coproduction politique en France (sans, malheureusement, y parler beaucoup des travaux d'Europe Écologie car il était trop tôt pour en tirer des conclusions — j'y reviendrai sans doute), et trouve qu'il y a encore du travail. Je regarde ensuite du coté des systèmes de coproduction réussis (open source, Wikipedia, et normalisation ouverte W3C/IETF) pour voir ce qui peut être retenu. Je conclus avec une liste de propriétés désirables d'un système de coproduction politique pour voir si l'on ne pourrait pas lancer cette expérience.
Le contenu a été beaucoup influencé par mes discussions au sein du groupe (informel) du doux nom de "Think Tank Crowdsourcé", notamment avec Mohamed Zergaoui, Dominique Hazaël-Massieux, Stéphane Sire, et François Daoust. Un gros merci aussi à ceux qui ont relu cette prose des miennes dont la légèreté suggère parfois un supertanker tentant un créneau sur le canal de l'Ourcq. Si elle est lisible c'est grâce à eux, et aux courageux de la Fondapol qui l'ont amplement remaniée.
La note est disponible en ligne en téléchargement gratuit. Vous pouvez aussi en commander un exemplaire papier pour la modique somme de 3€.
Pour finir, celle-ci s'accompagne d'une
vidéo
dans
laquelle je reviens sur certaines questions. J'y dis beaucoup euh
mais c'est un
beau "euh",
pas le "euh" mesquin, non, plutôt un "euh" subtil, enjoué, précis. Un "euh" qui appelle à la
coproduction.